Nosbesoins alimentaires Ă  ce jour sont constituĂ©s de protĂ©ines, lipides et glucides avec respectivement en moyenne 11 Ă  15 % de protĂ©ines, 30 Ă  35% de lipides, et 40 Ă  55% de glucides. La diĂ©tĂ©tique cĂ©togĂšne impose une toute autre rĂ©partition avec des besoins en protĂ©ines passant Ă  20%, et une rĂ©elle diffĂ©rence entre les glucides et les lipides. LesrĂšgles de l’alimentation anti-inflammatoire. Qu’est-ce qu’un rĂ©gime anti-inflammatoire? « C’est une alimentation qui privilĂ©gie les aliments non transformĂ©s, principalement d’origine vĂ©gĂ©tale, comme les fruits et lĂ©gumes, les noix et les graines, les grains entiers, l’huile d’olive et les poissons gras », explique Samantha Cassetty, nutritionniste Ă  New Dece fait, l’alimentation d’un cycliste professionnel est trĂšs encadrĂ©e car elle constitue la source d’énergie dont le coureur a besoin pour performer en courses. L’alimentation du cycliste professionnel ne concerne pas uniquement le jour de la course, mais se prĂ©pare plusieurs jours avant une compĂ©tition afin de prĂ©parer l’organisme en faisant des rĂ©serves Ă©nergĂ©tiques. cash. Eclairage de la diĂ©tĂ©ticienne Caroline Rio Les rayons des libraires regorgent de livres de cuisine et d’ouvrages mettant en avant les derniĂšres modes alimentaires, du rĂ©gime prĂ©historique au modĂšle des centenaires d’Okinawa en passant par le rĂ©gime crĂ©tois
 “La santĂ© dans votre assiette” a attirĂ© notre attention, pour son titre, mais surtout pour celui de la collection dont il fait partie ​“MĂȘme pas vrai”. Cette formule enfantine rassemble ​“un projet
militant qui engage le lecteur. Une mobilisation, en quelque sorte, contre des pans entiers de fausses vĂ©ritĂ©s, d’amalgames, de clichĂ©s qui nous suivent Ă  la trace”. Annie Hubert, anthropologue, directeur de recherche au CNRS s’est attelĂ©e Ă  la lourde tĂąche de nous Ă©clairer. Son fil conducteur ​“le doute, meilleure rĂ©action possible et une des premiĂšres qualitĂ©s requises pour la science. Sans douter on ne se pose pas de questions, donc on ne raisonne pas. Face Ă  la plĂ©thore d’informations, alarmante ou pas, que nous avons Ă  affronter tous les jours, doutons ! C’est la meilleure attitude pour nous conduire vers un choix raisonnĂ© et serein.“L’un des points de vue salutaires soulignĂ© l’auteur est le parti pris ​“ethnocentrique” qui guide les experts de la nutrition. ​“Or, tous les modĂšles alimentaires sont possibles et ont Ă©tĂ© appliquĂ©s ! Cela n’a pas empĂȘchĂ© l’humanitĂ© de survivre et, au contraire, cela a dĂ©montrĂ© notre extraordinaire adaptabilitĂ© Ă  des situations trĂšs diffĂ©rentes. Le seul biorythme que nous avons tous en commun est celui de dormir la nuit et d’ĂȘtre Ă©veillĂ© le jour nous sommes une espĂšce animale diurne. Mais pour le reste, que ce soit les prises alimentaires ou les activitĂ©s physiques, tout va dĂ©pendre de deux choses l’environnement et la maniĂšre dont les cultures humaines s’insĂšrent dans cet environnement. Tous les cas de figure sont possibles, et pour chaque groupe humain, ses propres biorythmes paraissent les seuls applicables et les seuls ​“normaux”.Manger une, deux, trois ou cinq fois par jour, se lever trĂšs tĂŽt ou se coucher trĂšs tard, faire la sieste ou pas, tout cela est gĂ©rĂ© par la culture. La normalitĂ© n’existe qu’au sein d’une mĂȘme culture, c’est toujours l’Autre qui n’est pas normal. Les biorythmes changent, aussi, au cours de la vie.​“Enfants, adultes et personnes ĂągĂ©es ne fonctionnent pas de la mĂȘme maniĂšre mais ces transformations se font selon des modĂšles ancrĂ©s dans la culture, parce que nous sommes des ĂȘtres sociaux, qui ont des rĂŽles dĂ©finis pour nous permettre d’avoir le sentiment d’exister.“Savoir recevoir les informations avec vigilance et ne pas s’emballer avant d’appliquer des dogmes alimentaires stricts du jour au lendemain est nĂ©cessaire. Il est fondamental de veiller Ă  respecter les façons particuliĂšres de s’alimenter. Les habitudes forgent le quotidien et tant qu’à domicile il est possible de les conserver, Carpe diem ! Nos conseils ont pour objectif de vous fixer des repĂšres et non un modĂšle Ă  suivre Ă  tout prix. Avant tout, garder le rythme Bien se nourrir c’est d’abord prĂȘter attention aux repas ! Manger rĂ©guliĂšrement, de prĂ©fĂ©rence Ă  table, Ă  une place familiĂšre, dans un environnement agrĂ©able, dans le calme ou en convivialitĂ©. C’est aussi prendre le temps de savourer les mets. Devons nous conserver ou rĂ©viser nos habitudes alimentaire ?Le repas nĂ©cessitĂ© biologique ou sociale universelle ?Se nourrir est tout aussi vital que respirer le cerveau a besoin d’ĂȘtre alimentĂ© constamment en sucre comme en oxygĂšne. Dans le cas de l’alimentation, toutefois, le corps a la possibilitĂ© de diffĂ©rer l’urgence en stockant ce qui est essentiel Ă  sa survie. Les prises alimentaires peuvent ĂȘtre espacĂ©es. Le cycle naturel de la digestion est Ă  priori de six heures et les stocks de glycogĂšne sucre ne suffisent que pour 24 heures. La sensation de faim peut ĂȘtre diffĂ©rĂ©e de diverses façons. Elle est faible au rĂ©veil en raison d’un taux Ă©levĂ© de glucose dans le sang, par particularismes des sociĂ©tĂ©s humaines sont larges. Les horaires des repas constituent des Ă©lĂ©ments culturels importants. On remarque des variations notables des heures et des rythmes alimentaires dans des pays pourtant assez proches par ailleurs. Les Espagnols, par exemple, continuent Ă  dĂźner tard, ​“à la fraĂźche” alors qu’ils ne font plus forcĂ©ment la sieste et bĂ©nĂ©ficient aujourd’hui de l’air conditionnĂ© ! L’acte de manger commun Ă  tous, devient, au-delĂ  du besoin, l’occasion d’une activitĂ© individualisĂ©e, ritualisĂ©e et partagĂ©e. Prendre un repas en commun revĂȘt une grande valeur sociale dans la quasi-totalitĂ© des sociĂ©tĂ©s. De fait, depuis les temps les plus anciens, les hommes se sont constituĂ©s en groupes pour assurer deux fonctions essentielles manger et se ou grignotage ?Le petit Robert nous dit Repas “nourriture, ensemble d’aliments divers, de mets et de boissons pris en une fois Ă  heures rĂ©glĂ©es.“Grignotage “manger trĂšs peu du bout des dents“D’un point de vue nutritionnel, on prend davantage en compte la notion de faim. Le repas coĂŻnciderait au besoin physiologique, tandis que le grignotage serait dictĂ© par l’envie de rĂ©pondre Ă  un appĂ©tit suscitĂ© par une stimulation environnementale, impact des sens odeur, vue ou vie sociale invitation Ă  se restaurer
 ; il ne rĂ©pond pas Ă  une habitude ritualisĂ©e comme le goĂ»ter par exemple. L’endĂ©mie d’obĂ©sitĂ© sĂ©vissant dans nos sociĂ©tĂ©s occidentales, le grignotage est vilipendĂ©. Or, historiens et des ethnologues ont montrĂ© que c’est en grignotant toutes sortes d’insectes tout au long de la journĂ©e, que les paysans prĂ©colombiens du Mexique parvenaient Ă  un rĂ©gime alimentaire suffisamment riche en est de permettre Ă  l’organisme de recevoir une alimentation suffisante en quantitĂ© et en qualitĂ©. PlutĂŽt que de fixer de façon rigide le nombre de repas quotidiens, il conviendrait de savoir s’adapter Ă  la sensation de faim, Ă  l’appĂ©tit, au mode de vie. Le modĂšle alimentaire français Depuis les annĂ©es 1970, les repas se transforment mais rĂ©sistent Ă  la modernitĂ©. On note, certes, un assouplissement en termes de rĂ©gularitĂ©,de composition et de dĂ©roulement repas sautĂ©s », pris en solo, simplifiĂ©s le soir ou encore suppression d’un plat dans le repas. Toutefois, le changement observĂ© ne semble ni gĂ©nĂ©ralisĂ©, ni relever d’un bouleversement total. Qu’il s’agisse du ​“systĂšme traditionnel des repas petit-dĂ©jeuner, dĂ©jeuner et dĂźner, des ​“rĂšgles de composition des repas entrĂ©es, plat principal, fromage et dessert, ou des horaires rĂ©guliers pour la prise des repas, le schĂ©ma traditionnel, reste trĂšs majoritaire et ne dĂ©cline que trĂšs et transmettre ce modĂšle traditionnel apparaĂźt fondamental. En prĂ©servant un cadre pour les repas ‑horaires, composition, environnement,
 – on garantit des repĂšres dans la journĂ©e,tout en participant au maintien des rythmes chronobiologiques, et en respectant les habitudes de vie de chacun. En pratique combien de repas faire chaque jour ?A partir de 55 ans, le PNNS ‑Programme National Nutrition SantĂ©- Ă©manant des pouvoirs publics, conseille ​“quelles que soient les activitĂ©s de veiller Ă  conserver un rythme de 3 repas — petit-dĂ©jeuner, dĂ©jeuner, dĂźner — par jour, ce qui permet une bonne rĂ©partition des apports alimentaires.“Et en cas de petit creux ? ​“Faire un goĂ»ter ou une collation, dans la matinĂ©e ou la soirĂ©e, en privilĂ©giant yaourts, fromages et fruits“Adapter nos horaires de repas et les quantitĂ©s consommĂ©es conditionnent notre bien-ĂȘtre. Si le dĂźner a Ă©tĂ© pris tĂŽt et/​ou est trop lĂ©ger, le risque d’ĂȘtre rĂ©veillĂ© par une sensation de faim augmente. A l’inverse, s’il est trop copieux, la qualitĂ© de l’endormissement et de sommeil risquent d’en pĂątir il est difficile recharger les batteries tout en chacun donc de faire preuve de bon sens pour conjuguer plaisir de manger et sommeil rĂ©parateur !Les points Ă  retenir 1. Prendre le temps de manger Ă  des heures rĂ©guliĂšres des mets correspondant aux habitudes Manger dans un cadre RĂ©pondre aux invitations Ă  partager les repas, pour rompre autant que possible la solitude ; 4. S’accorder le droit de manger plus souvent que d’habitude, en dehors des repas principaux, dĂ©s lors que - l’appĂ©tit diminue et qu’il devient difficile de manger de grosses quantitĂ©s Ă  table,- l’on sort d’une maladie manger permet de retrouver ses forces et de stabiliser son poids ;- les besoins Ă©nergĂ©tiques sont augmentĂ©s insomnies, rééducation kinĂ©, orthophonie, randonnĂ©es pĂ©destres, dĂ©ambulation consĂ©cutive Ă  la maladie d’alzheimer
5. Avoir Ă  l’esprit que bien manger, sur une table agrĂ©ablement dressĂ©e est aussi important que de bien dormir dans un bon lit, dans des draps propres ! S’inspirer des autres cultures
 ou pas ! Petit-dĂ©jeuner occidental ou anglo-saxon ?Le jeĂ»ne nocturne ne devrait pas dĂ©passer 12h. Le premier repas de la journĂ©e permet donc de ​“dĂ©-jeĂ»ner”, c’est pourquoi il est souhaitable de manger le matin. Toutefois, le petit-dĂ©jeuner ne reprĂ©sente que 20% de notre apport Ă©nergĂ©tique journalier. L’essentiel est de veiller au choix des aliments qui le composent. Notre petit-dĂ©jeuner continental risque de ne pas ĂȘtre suffisamment riche en protĂ©ines. On peut donc s’inspirer du petit-dĂ©jeuner de nos voisins europĂ©ens-anglais, allemands
- qui n’hĂ©sitent pas Ă  manger le matin, fromages, laitages ou Ɠuf. 1, 2, 3 ou 10 repas par jour ? En Asie du Sud-Est, on mange habituellement huit Ă  dix fois par jour, de petites quantitĂ©s Ă  chaque fois, tandis qu’en Occident, on mange en moyenne trois repas principaux bien plus copieux, et une Ă  deux collations. Quelle est la meilleure solution ? Celle qui convient le mieux Ă  son mode de vie. Sans doute. »GĂ©rard Apfeldorfer ​“Manger en paix !” aux Ă©ditions Odile Jacob Le rĂ©gime GAPS, est basĂ© sur le rĂ©gime des glucides spĂ©cifiques ou rĂ©gime RGS que nous devons Ă  un pĂ©diatre amĂ©ricain renommĂ©, le Dr Sidney Valentine Haas qui exerçait durant la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle. Le Dr Haas et ses collĂšgues s'intĂ©ressaient depuis de nombreuses annĂ©es aux effets de l'alimentation sur la maladie coeliaque ainsi que diverses pathologies digestives. Les rĂ©sultats de leurs recherches avaient Ă©tĂ© publiĂ©s en 1951 dans un ouvrage mĂ©dical trĂšs complet, "Le traitement de la maladie coeliaque" "The Management of Celiac Disease". Le rĂ©gime dĂ©crit dans ce livre fut saluĂ© par le corps mĂ©dical Ă  travers le monde pour le traitement de la maladie coeliaque. Le Dr Haas a Ă©tĂ© distinguĂ© pour ses recherches pionniĂšres en matiĂšre de pĂ©diatrie. Malheureusement, la maladie coeliaque Ă©tant par la suite qualifiĂ©e d'intolĂ©rance au gluten ou entĂ©ropathie du gluten, le rĂ©gime RGS est tombĂ© dans l’oubli jusqu'Ă  ce qu'Elaine Gottschall le remette Ă  l'ordre du jour. Forte de sa rĂ©ussite avec sa propre fille, elle a, au fil des ans, aidĂ© des milliers de personnes souffrant de la maladie de Crohn, de rectocolite hĂ©morragique ou colite ulcĂ©reuse, de maladie coeliaque, de diverticulite ainsi que de diverses formes de diarrhĂ©e chronique. C'est toutefois chez les jeunes enfants cumulant problĂšmes digestifs et graves troubles du comportement associĂ©s Ă  un autisme, une hyperactivitĂ© ou des angoisses nocturnes, qu'elle a constatĂ© les rĂ©sultats le plus rapides et les plus spectaculaires. AprĂšs avoir consacrĂ© de nombreuses annĂ©es Ă  la recherche des fondements biochimiques et biologiques du rĂ©gime, elle a publiĂ© un livre intitulĂ© "Rompre le cercle vicieux. La santĂ© intestinale par l'alimentation" "Breaking the Vicious Cycle. Intestinal Health Through Diet". En tant que mĂšre d’un enfant autiste, Dr Natasha Campbell-McBride a soignĂ© son enfant sur les bases de ce rĂ©gime. MĂ©decin, neurologue et neurochirurgienne au bĂ©nĂ©fice d’un Master en nutrition, elle s'est appuyĂ©e sur ce protocole alimentaire pendant de nombreuses annĂ©es dans le cadre de sa pratique mĂ©dicale et a introduit un certain nombre d'adaptations pour les patients atteints de pathologies neurologiques et psychiatriques. Au fil du temps, ses patients ont qualifiĂ© ce rĂ©gime de "rĂ©gime GAPS" Mise en Ɠuvre du rĂ©gime alimentaire GAPS 1. Le rĂ©gime d'introduction GAPS en 6 Ă©tapes L'expression "votre patient" sera utilisĂ©e dans la suite du texte, que vous mettiez en place le rĂ©gime pour vous-mĂȘme, l'un de vos enfants ou encore un proche ou un ami. Il est conseillĂ© Ă  la plupart des patients GAPS de suivre le rĂ©gime d'introduction avant d'aborder le rĂ©gime GAPS global. Votre patient pourra aborder le protocole Ă  son propre rythme selon l'intensitĂ© de ses symptĂŽmes. Par exemple, il pourra suivre la premiĂšre Ă©tape en un jour ou deux, mais prendre plus de temps pour la deuxiĂšme Ă©tape. Le rĂ©gime d'introduction est indispensable pour les patients souffrant de symptĂŽmes digestifs graves tels que diarrhĂ©es, douleurs abdominales, flatulences, certains cas de constipation, etc. Il permet d'attĂ©nuer rapidement ces symptĂŽmes et d'amorcer le processus de guĂ©rison du systĂšme digestif. MĂȘme chez une personne en bonne santĂ©, adulte ou enfant, quelques jours du rĂ©gime d'introduction permettent de venir rapidement et dĂ©finitivement Ă  bout des problĂšmes de "gastro" et autres diarrhĂ©es sans le moindre mĂ©dicament. Pour les cas de constipation chronique, il faut introduire les jus de fruits fraĂźchement pressĂ©s plus tĂŽt dans le rĂ©gime; dĂšs l'Ă©tape 2 commencez par du jus de carotte au petit dĂ©jeuner et prenez en mĂȘme temps de l'huile de foie de morue. Le jus stimule en effet la production de bile, souvent insuffisante chez les personnes souffrant de constipation persistante. Lorsque la production de bile est insuffisante, les matiĂšres grasses des aliments sont mal digĂ©rĂ©es ; elles rĂ©agissent avec les sels biliaires et forment dans l'intestin un fĂ©calome, source de constipation. Les patients souffrant d'allergies et d'intolĂ©rances alimentaires doivent suivre Ă©galement le rĂ©gime d'introduction afin d'amĂ©liorer leur paroi intestinale. La raison des allergies et des intolĂ©rances alimentaires est ce qu'on appelle un "intestin qui fuit", autrement dit, un intestin dont la muqueuse est endommagĂ©e par un microbiote anormal. Les aliments n'ont pas le temps d'ĂȘtre digĂ©rĂ©s correctement qu'ils sont absorbĂ©s par cette paroi endommagĂ©e et provoquent une rĂ©action du systĂšme immunitaire. On pourra essayer d'identifier les aliments non tolĂ©rĂ©s, mais c'est souvent l'ensemble des aliments qui est mal digĂ©rĂ©, avec Ă  la clĂ© une rĂ©action immĂ©diate ou diffĂ©rĂ©e un jour, plusieurs jours, voire plusieurs semaines plus tard. Comme ces rĂ©actions se chevauchent, il est bien malaisĂ© de savoir exactement Ă  quoi correspond telle rĂ©action observĂ©e un jour donnĂ©. Les tests d'allergie alimentaire sont notoirement peu fiables si l'on disposait de suffisamment de ressources pour effectuer des tests deux fois par jour pendant deux semaines, on constaterait qu'on est "allergique" Ă  tout ce que l'on mange. Tant que la paroi intestinale est endommagĂ©e, vous pouvez Ă©liminer les aliments les uns aprĂšs les autres sans le moindre rĂ©sultat. Selon l’expĂ©rience clinique du Dr Campbell, le plus efficace consiste Ă  restaurer la paroi intestinale en suivant le rĂ©gime d'introduction. Une fois la paroi intestinale guĂ©rie, les aliments seront correctement digĂ©rĂ©s avant d'ĂȘtre absorbĂ©s, ce qui mettra fin Ă  la plupart des allergies et intolĂ©rances alimentaires. Les patients ne souffrant pas de problĂšmes digestifs et intolĂ©rances alimentaires prononcĂ©s peuvent rapidement passer Ă  l'Ă©tape suivante. Ne cĂ©dez pas toutefois Ă  la tentation de sauter le rĂ©gime d'introduction pour passer directement au rĂ©gime GAPS global, car c'est prĂ©cisĂ©ment le rĂ©gime d'introduction qui optimisera les chances de guĂ©rison des intestins et du reste de l'organisme. De nombreux patients ayant omis le rĂ©gime d'introduction ont souffert des problĂšmes rĂ©currents, difficiles Ă  traiter. Si toutefois vous dĂ©cidiez de commencer directement par le rĂ©gime GAPS global, gardez Ă  l'esprit qu'environ 85 % de tout ce que votre patient mange quotidiennement doit ĂȘtre composĂ© de viande, de poisson, d'Ɠufs, de produits laitiers fermentĂ©s et de lĂ©gumes certains bien cuits, d'autres fermentĂ©s, et d'autres crus. Pains, pĂątisseries faits avec de la farine d’olĂ©agineux et fruits doivent ĂȘtre exclus du rĂ©gime pendant quelques semaines, puis se limiter Ă  des collations entre les repas et ne doivent pas remplacer les repas principaux. Bouillons de viande, soupes, ragoĂ»ts maison et graisses naturelles sont indispensables - ils constitueront la base de l'alimentation du patient. Commencez la journĂ©e par un verre d'eau pure il peut ĂȘtre nĂ©cessaire de la filtrer non gazeuse accompagnĂ© d'un probiotique. Assurez-vous que l'eau est chaude ou Ă  tempĂ©rature ambiante, et non froide, car le froid aggrave la situation. Seuls les aliments Ă©numĂ©rĂ©s dans les diffĂ©rentes Ă©tapes sont autorisĂ©s le patient ne doit rien consommer d'autre. DĂšs l'Ă©tape 1, les symptĂŽmes les plus aigus de douleurs abdominales, de diarrhĂ©e et de constipation disparaĂźtront rapidement. Si la diarrhĂ©e, les douleurs abdominales ou la constipation reviennent lors de l'introduction d'un nouvel aliment, c'est que le patient n'est pas prĂȘt. Attendez une semaine avant de faire une nouvelle tentative. Si vous suspectez une vĂ©ritable allergie potentiellement dangereuse envers un aliment particulier, rĂ©alisez le test de sensibilitĂ© avant de l'introduire. Pour cela, prenez une goutte de l'aliment en question s'il s'agit d'un aliment solide, Ă©crasez-le et mĂ©langez-le avec un peu d'eau, et dĂ©posez-le Ă  l'intĂ©rieur du poignet du patient Ă  l'heure du coucher. Laissez la goutte sĂ©cher avant que votre patient s'endorme et vĂ©rifiez la peau le matin en prĂ©sence d'une rougeur tĂ©moignant d'une rĂ©action, Ă©vitez cet aliment pendant quelques semaines avant d'effectuer une nouvelle tentative. En l'absence de rĂ©action, introduisez graduellement l'aliment en commençant par une petite quantitĂ©. Étape 1 Bouillons maison de viande ou de poisson Les bouillons de viande et de poisson apportent Ă  l'organisme les nutriments nĂ©cessaires Ă  une croissance rapide des cellules de la paroi intestinale et ont un effet apaisant sur les zones d'inflammation des intestins. Ils facilitent la digestion et constituent depuis des siĂšcles un remĂšde de bonne femme pour soigner le systĂšme digestif. N'utilisez pas les bouillons cubes et autres soupes en poudre, industriels et bourrĂ©s d'ingrĂ©dients nocifs. Les bouillons de poule, particuliĂšrement doux pour l'estomac, sont parfaits pour dĂ©marrer. Pour faire un bon bouillon de viande, il faut des jarrets, des os, un morceau de carcasse, un poulet entier, des abats de poulet, d'oie ou de canard, des pigeons entiers, des faisans ou d'autres viandes peu coĂ»teuses. Il est indispensable d'utiliser les os et les articulations, beaucoup plus riches en nutriments thĂ©rapeutiques. Demandez au boucher de couper en deux les os les plus gros afin de pouvoir rĂ©cupĂ©rer la moelle aprĂšs cuisson. Placez les ingrĂ©dients dans une grande marmite remplie d'eau, ajoutez en dĂ©but de cuisson du sel naturel ainsi qu'une cuillĂšre Ă  cafĂ© de poivre grossiĂšrement moulu. Faites bouillir, couvrez et laissez cuire Ă  feu doux pendant deux heures et demi Ă  trois heures. ProcĂ©dez de la mĂȘme maniĂšre pour les bouillons de poisson que vous rĂ©aliserez Ă  partir de poissons entiers ou de carcasses, tĂȘtes et nageoires de poisson. Une fois la cuisson terminĂ©e, retirez les os et la viande et filtrez le bouillon afin d'en retirer les petits os ou les arĂȘtes ainsi que les grains de poivre. DĂ©tachez tous les tissus mous des os afin de les inclure dans des soupes, ou proposez Ă  votre patient de les manger directement sur les os. DĂ©tachez tous les tissus des arĂȘtes et des tĂȘtes de poisson, et mettez-les de cĂŽtĂ© pour les incorporer plus tard Ă  vos soupes. Extrayez la moelle des os les plus gros pour cela, frappez-les sur une grosse planche Ă  dĂ©couper en bois. Les tissus mous gĂ©latineux autour des os ainsi que la moelle constituent l'un des meilleurs remĂšdes pour la paroi intestinale et le systĂšme immunitaire ; votre patient devrait en consommer Ă  chaque repas. Continuez Ă  donner Ă  votre patient du bouillon de viande chaud Ă  boire toute la journĂ©e avec ses repas et entre les repas. N'utilisez pas de micro-ondes pour rĂ©chauffer le bouillon, utilisez une cuisiniĂšre conventionnelle les micro-ondes dĂ©truisent les aliments. Il est indispensable que le patient consomme toute la graisse contenue dans les bouillons et sur les os, car celle-ci est indispensable au processus de guĂ©rison. Ajoutez des aliments probiotiques dans chaque tasse de bouillon les dĂ©tails sur l'introduction des aliments probiotiques suivent. Les bouillons de viande et de poisson se conservent bien pendant au moins 8 jours au rĂ©frigĂ©rateur ou peuvent ĂȘtre congelĂ©s. Soupes Ă  base de bouillon de viande ou de poisson maison Inspirez-vous des recettes proposĂ©es dans la section recettes du livre citĂ© plus bas. Nous allons aborder dans cette partie diffĂ©rents aspects du rĂ©gime d'introduction. Faites bouillir une partie du bouillon de viande, ajoutez des lĂ©gumes hachĂ©s ou Ă©mincĂ©s tels que carotte, oignon, brocoli, poireau, chou-fleur, courgette, courge, potiron, etc. et laissez mijoter pendant environ une demi-heure. Vous pouvez utiliser n'importe quelle combinaison de lĂ©gumes en Ă©vitant les plus fibreux tels que choux et cĂ©leri. Retirez les parties fibreuses des lĂ©gumes, en particulier la peau et les graines du potiron et des courges, la queue du brocoli et du chou-fleur, et toute autre partie semblant trop fibreuse. Cuisez bien les lĂ©gumes jusqu'Ă  ce qu'ils soient vraiment tendres, puis ajoutez une ou deux cuillĂšres Ă  soupe d'ail, faites bouillir et Ă©teignez le feu. Donnez cette soupe Ă  votre patient avec la moelle, la viande et les autres tissus mous dĂ©tachĂ©s des os. Vous pouvez mixer la soupe avec un mixeur ou la servir telle quelle. Ajoutez un aliment probiotique dans chaque bol de soupe les aliments probiotiques sont abordĂ©s plus loin. Votre patient consommera ces soupes avec la viande bouillie et autres tissus mous aussi souvent qu'il le souhaitera au fil de la journĂ©e. Aliments probiotiques Ces aliments doivent ĂȘtre introduits dĂšs le dĂ©but, sous la forme de produits laitiers ou vĂ©gĂ©taux. Afin d'Ă©viter toute rĂ©action, introduisez-les progressivement, Ă  raison d'une ou deux cuillĂšres Ă  cafĂ© pendant deux Ă  cinq jours, puis trois ou quatre cuillĂšres pendant encore deux Ă  cinq jours, jusqu'Ă  ce que vous puissiez en ajouter plusieurs cuillĂšres dans chaque bol de bouillon ou de soupe. Commencez par ajouter le jus de vos choucroutes, lĂ©gumes fermentĂ©s ou mĂ©langes de fruits maison voir la partie consacrĂ©e aux recettes dans les bols de bouillon de viande n'ajoutez pas les lĂ©gumes proprement dits, trop fibreux. Ces jus aideront Ă  relancer la production de sucs gastriques. Veillez Ă  ce que les aliments dans lesquels vous les incorporez ne soient pas trop chauds afin d'Ă©viter que les bactĂ©ries ne soient dĂ©truites. De mon expĂ©rience, nombre de patients tolĂšrent bien dĂšs le dĂ©but le petit-lait et les yaourts maison bien fermentĂ©s, mais d'autres non. Aussi, avant d'introduire les produits laitiers, faites le test de sensibilitĂ©. En l'absence de rĂ©action vous pourrez essayer d'introduire un peu de petit-lait que vous obtiendrez en Ă©gouttant vos yaourts maison l'Ă©gouttage permet d'Ă©liminer une bonne partie des protĂ©ines laitiĂšres commencez par une cuillĂšre Ă  cafĂ© de petit-lait que vous ajouterez dans les soupes ou les bouillons de viande. AprĂšs avoir ajoutĂ© une cuillĂšre Ă  cafĂ© par jour pendant trois Ă  cinq jours, passez Ă  deux cuillĂšres Ă  cafĂ© par jour et ainsi de suite jusqu'Ă  ce que votre patient prenne une demi-tasse par jour de petit-lait avec ses repas. À ce stade, essayez d'ajouter une cuillĂšre Ă  cafĂ© par jour de yaourt maison non Ă©gouttĂ©, en augmentant progressivement la quantitĂ© quotidienne. AprĂšs le yaourt, introduisez du kĂ©fir maison, beaucoup plus agressif que le yaourt, et qui produira en gĂ©nĂ©ral une rĂ©action d'Heixheimer en anglais die-off prononcĂ©e. Cette rĂ©action arrive lorsque les bactĂ©ries pathogĂšnes, les virus ou les champignons du systĂšme digestif meurent et libĂšrent des toxines. Cette augmentation de la toxicitĂ© peut produire des rĂ©actions provoquant de la fatigue, une pĂąleur, un manque de tonus ou toute autre aggravation des symptĂŽmes. C'est une rĂ©action provisoire qui dure habituellement quelques jours Ă  quelques semaines, suivant la personne. C'est la raison pour laquelle je conseille d'essayer le yaourt avant le kĂ©fir. Si le patient ne rĂ©agit pas au yaourt, vous pourrez introduire le kĂ©fir presque dĂšs le dĂ©but. Infusions de gingembre, de menthe ou de camomille avec un peu de miel entre les repas. Tout le monde sait comment prĂ©parer un thĂ© Ă  la menthe ou une camomille. Pour prĂ©parer un thĂ© au gingembre, rĂąpez un morceau de gingembre frais environ une cuillĂšre Ă  cafĂ© dans votre thĂ©iĂšre, versez un peu d'eau bouillante, couvrez et laissez infuser pendant trois Ă  cinq minutes. Filtrez ensuite avec une petite passoire. Dans les cas de diarrhĂ©e aiguĂ«, Ă©vitez les lĂ©gumes. Faites boire au patient des bouillons de viande chauds accompagnĂ©s d'aliments probiotiques petit-lait ou yogourts de prĂ©fĂ©rence, des viandes gĂ©latineuses bien cuites celles avec lesquelles vous prĂ©parez vos bouillons de viande et introduisez progressivement, le cas Ă©chĂ©ant, des jaunes d'Ɠufs crus. Evitez les lĂ©gumes jusqu'Ă  ce que la diarrhĂ©e commence Ă  s'attĂ©nuer. Les fibres Ă©tant proscrites tant que la paroi intestinale est trĂšs enflammĂ©e, n'hĂ©sitez pas Ă  attendre avant de rĂ©introduire les lĂ©gumes mĂȘme trĂšs cuits. Étape 2 Continuez de donner au patient des soupes contenant de la moelle, de la viande ou du poisson bouilli ainsi que les tissus mous dĂ©tachĂ©s des os en particulier les parties gĂ©latineuses et grasses, ainsi que beaucoup de bouillon de viande et d'infusions de gingembre. Continuez Ă©galement d'ajouter des aliments probiotiques dans chaque bol de soupe jus de choucroute, de lĂ©gumes fermentĂ©s ou de mĂ©langes de lĂ©gumes, et/ou petit-lait/yoghourt maison si bien tolĂ©rĂ©. Introduisez des jaunes d'Ɠufs biologiques crus. Il est conseillĂ© d'ajouter un jaune d'Ɠuf cru dans chaque bol de soupe ou tasse de bouillon de viande. Commencez par un jaune d'Ɠuf par jour avant de passer progressivement Ă  un jaune d'Ɠuf par bol de soupe. Si les jaunes d'Ɠuf sont bien tolĂ©rĂ©s, incorporez aux soupes des oeufs entiers lĂ©gĂšrement cuits blanc cuit et jaune encore liquide. En cas de suspicion d'allergie aux oeufs, procĂ©dez initialement au test de sensibilitĂ©. Le nombre de jaunes d'Ɠuf par jour n'est pas limitĂ©, car rapidement absorbĂ©s sans quasiment le moindre effort de digestion, ils constitueront pour le patient une excellente source de nutriments dont il a vraiment besoin. Procurez-vous des Ɠufs offrant toutes les garanties de qualitĂ© frais, biologiques et issus de poules en libertĂ©. Ajoutez des ragoĂ»ts et cassolettes de viandes et de lĂ©gumes. Evitez pour commencer les Ă©pices et contentez-vous d'un assaisonnement Ă  base de sel et d'herbes fraĂźches prenez en guise d'exemple la recette de cassolette italienne prĂ©sentĂ©e dans le livre citĂ© plus bas. La teneur en graisses de ces viandes doit ĂȘtre assez Ă©levĂ©e plus votre patient consommera de graisses animales fraĂźches plus il rĂ©cupĂ©rera rapidement. N'oubliez pas d'incorporer systĂ©matiquement des aliments probiotiques au moment de servir. Si vous avez commencĂ© Ă  en introduire, augmentez la quantitĂ© quotidienne de yogourt ou de kĂ©fir maison. Augmentez Ă©galement la quantitĂ© de jus de choucroute, de lĂ©gumes fermentĂ©s ou de mĂ©lange de lĂ©gumes. Introduisez le poisson fermentĂ©, en commençant par un morceau par jour et en augmentant progressivement les doses voir la section consacrĂ©e aux recettes dans le livre citĂ© plus bas. Introduisez du ghee maison, en commençant par une cuillĂšre Ă  cafĂ© par jour et en augmentant progressivement les doses. Étape 3 Poursuivez avec les aliments qui prĂ©cĂšdent. Introduisez de l'avocat Ă©crasĂ©, bien mĂ»r, dans les soupes, en commençant par une Ă  trois cuillĂšres Ă  cafĂ© et en augmentant progressivement les quantitĂ©s. Servez des crĂȘpes, Ă  raison d'une par jour pour commencer avant d'augmenter progressivement les quantitĂ©s. Ces crĂȘpes seront rĂ©alisĂ©es avec les ingrĂ©dients suivants 1 purĂ©e d’olĂ©agineux amande, noix, arachides, etc. ; 2 Ɠufs ; 3 un morceau de courge ou de courgette fraĂźche pelĂ©e, Ă©pĂ©pinĂ©e et bien mixĂ©e dans un robot mĂ©nager. Faites lĂ©gĂšrement frire ces crĂȘpes dans du ghee, ou de la graisse d'oie ou de canard en veillant Ă  ne pas les laisser brĂ»ler. PrĂ©parez Ă©galement des oeufs au plat ou brouillĂ©s avec beaucoup de ghee ou de graisse d'oie ou de canard, et servez avec de l'avocat s'il est bien tolĂ©rĂ© et des lĂ©gumes cuits. L'oignon cuit est particuliĂšrement bĂ©nĂ©fique pour le systĂšme digestif et le systĂšme immunitaire faites fondre trois cuillĂšres Ă  soupe de graisse de canard ou de ghee dans la poĂȘle, Ă©mincez un gros oignon blanc et laissez cuire 20 Ă  30 minutes Ă  petit feu jusqu'Ă  ce que l'oignon devienne tendre, sucrĂ© et transparent. Introduisez la choucroute et les lĂ©gumes fermentĂ©s dont le patient consomme le jus depuis dĂ©jĂ  un moment. Commencez par de petites quantitĂ©s en passant progressivement Ă  une ou deux cuillĂšres Ă  soupe de choucroute ou de lĂ©gumes fermentĂ©s Ă  chaque repas. Étape 4 Maintenez les aliments prĂ©cĂ©dents. Introduisez progressivement les viandes rĂŽties et grillĂ©es mais ni cuites au barbecue ni frites en Ă©vitant les morceaux brĂ»lĂ©s ou trop grillĂ©s. Servez avec des lĂ©gumes cuits et de la choucroute ou tout autre lĂ©gume fermentĂ©. Commencez Ă  introduire dans les plats de l'huile d'olive pressĂ©e Ă  froid, en commençant par quelques gouttes avant de passer progressivement Ă  une ou deux cuillĂšres Ă  soupe par repas. Introduisez les jus de fruits et de lĂ©gumes fraĂźchement pressĂ©s, en commençant par quelques cuillĂšres de jus de carotte. Veillez Ă  ce que le jus soit clair et bien filtrĂ©. Faites-le boire Ă  votre patient lentement ou diluĂ© avec de l'eau chaude, ou mĂ©langĂ© Ă  des yaourts maison. Si le patient le tolĂšre bien, passez progressivement Ă  un verre par jour. Une fois ce verre quotidien bien tolĂ©rĂ©, additionnez-le de jus de cĂ©leri, de salade, et de feuilles de menthe fraĂźche. Le patient boira ce jus Ă  jeun, par exemple au lever ainsi qu'en milieu d'aprĂšs-midi. Essayer de prĂ©parer du pain avec des amandes ou autres olĂ©agineux et graines finement moulues sous forme de farine. La recette de base que vous trouverez dans la section recettes du livre citĂ© plus bas ne nĂ©cessite que quatre ingrĂ©dients 1 de la farine d'amande ; 2 des Ɠufs ; 3 un morceau de potiron, de courge ou de courgette pelĂ©e, Ă©pĂ©pinĂ© et finement Ă©mincĂ© ; 4 une matiĂšre grasse naturelle ghee, beurre, graisse d'oie ou de canard ainsi qu'un peu de sel Ă  votre convenance. Le patient commencera par un petit morceau de ce pain par jour avant de passer progressivement Ă  des quantitĂ©s plus importantes. Étape 5 Si l'alimentation qui prĂ©cĂšde est bien tolĂ©rĂ©e, essayez d'introduire des pommes cuites en compote pelez des pommes bien mĂ»res, retirez le cƓur, et faites-les mijoter avec un peu d'eau jusqu'Ă  ce qu'elles soient tendres. Ajoutez ensuite un peu de ghee et mixez Ă  la maniĂšre d'une purĂ©e. Si vous n'avez pas encore introduit le ghee, ajoutez de la graisse de canard ou d'oie. Commencez par quelques cuillĂšres par jour et observez les Ă©ventuelles rĂ©actions avant d'augmenter progressivement les quantitĂ©s. Introduisez les cruditĂ©s en commençant par la partie la plus tendre de feuilles de salade et du concombre pelĂ©. Observez les selles de votre patient. Commencez une fois de plus par de petites quantitĂ©s avant de les augmenter progressivement si ces aliments sont bien digĂ©rĂ©s. Une fois ces deux lĂ©gumes bien tolĂ©rĂ©s, introduisez progressivement d'autres lĂ©gumes crus carottes, tomates, oignons, chou, etc. Si vos jus de carotte, cĂ©leri, laitue et feuilles de menthe sont bien tolĂ©rĂ©s, commencez Ă  y incorporer des fruits pommes, ananas et mangue. Évitez pour l'instant les agrumes. Étape 6 Si tous les aliments qui prĂ©cĂšdent sont bien tolĂ©rĂ©s, essayez la pomme crue prĂ©alablement pelĂ©e, puis progressivement d'autres fruits crus et un peu plus de miel. Introduisez progressivement pĂątisseries et autres aliments sucrĂ©s autorisĂ©s en sucrant vos pĂątisseries avec des fruits secs. Comme indiquĂ© plus haut, le rĂ©gime d'introduction sera maintenu plus ou moins longtemps selon l'Ă©volution des selles du patient attendez que les diarrhĂ©es s'attĂ©nuent avant de passer Ă  l'Ă©tape suivante. Vous pourrez ĂȘtre amenĂ© Ă  diffĂ©rer l'introduction de certains aliments en fonction des sensibilitĂ©s particuliĂšres de votre patient. Veillez Ă  maintenir soupes et bouillons au moins une fois par jour Ă  l'issue du rĂ©gime d'introduction. Une fois franchies les six Ă©tapes du rĂ©gime d'introduction et les selles Ă  peu prĂšs normalisĂ©es, vous pouvez aborder le rĂ©gime GAPS global. 2. Le rĂ©gime GAPS global Le rĂ©gime devra ĂȘtre maintenu, avec Ă©viction complĂšte des amidons et du sucre pendant au moins deux ans. En d'autres termes, vous Ă©viterez la totalitĂ© des cĂ©rĂ©ales, le sucre, la pomme de terre, le panais, l'igname, la patate douce ainsi que tous les aliments contenant ces ingrĂ©dients. Vous pouvez remplacer la farine dont vous aurez besoin pour la cuisine et la pĂątisserie par des amandes moulues ou autre fruits Ă  coque et graines de tournesol et de potiron finement moulus sous forme de farine. Peut-ĂȘtre pourrez-vous, d'ici un an ou un an et demi, rĂ©introduire des pommes de terre nouvelles ainsi que des graines de sarrasin, de millet et de quinoa fermentĂ©s, en commençant par de toutes petites quantitĂ©s et en observant les Ă©ventuelles rĂ©actions. BlĂ©, sucre, aliments industriels ainsi que l'ensemble des additifs devront ĂȘtre exclus pendant beaucoup plus longtemps. Augmentez trĂšs progressivement les quantitĂ©s d'aliments fermentĂ©s. Vous pouvez fermenter lĂ©gumes, fruits, lait et poisson voir la section consacrĂ©e aux recettes. Je conseille Ă©galement la lecture d'un merveilleux ouvrage, "Nourishing Traditions", dans lequel de Sally Fallon propose quantitĂ©s de bonnes recettes. La consommation d'aliments fermentĂ©s Ă  chaque repas aidera votre patient Ă  digĂ©rer ses repas sans l'aide d'enzymes digestives. Veillez Ă  introduire ces nouveaux aliments fermentĂ©s trĂšs progressivement, en commençant par une ou deux cuillĂšres Ă  cafĂ© par jour. Les meilleurs aliments pour les patients GAPS sont les oeufs, la viande, le poisson frais ou congelĂ©, Ă  l'exclusion des produits fumĂ©s et des conserves, les fruits de mer, les lĂ©gumes et fruits frais, les olĂ©agineux et les graines, l'ail et l'huile d'olive. Outre les lĂ©gumes cuits, il est important d'en consommer Ă©galement crus, sous la forme de salades et de bĂątonnets. Les cruditĂ©s fourniront Ă  votre patient des enzymes et substances dĂ©toxifiantes prĂ©cieuses, qui l'aideront Ă  digĂ©rer les viandes. Les fruits crus seront consommĂ©s Ă  part et non au moment des repas, car ils suivent un schĂ©ma de digestion trĂšs diffĂ©rent, susceptible de solliciter excessivement l'estomac. Contentez-vous de proposer les fruits en guise de collations entre les repas. Rappelons que, pour l'instant, 85 % des aliments consommĂ©s chaque jour par votre patient sont des aliments salĂ©s – viande, poisson, lĂ©gumes et graisses naturelles. PĂątisseries et fruits seront rĂ©servĂ©s, en quantitĂ©s rĂ©duites, aux collations entre les repas. Il est essentiel que le patient GAPS consomme des quantitĂ©s importantes de graisses naturelles, sous la forme de viande, de beurre, de ghee, ou encore d'huile de noix de coco et d'olive pressĂ©e Ă  froid. Cette teneur en matiĂšres grasses des repas permet de rĂ©duire le glucose sanguin et de limiter les besoins en glucides. Si votre patient souffre de "gastro" ou autres formes de diarrhĂ©e, reprenez le rĂ©gime pauvre en fibres pendant quelques jours excluez tous les fruits Ă  coque, cruditĂ©s et fruits frais et revenez aux viandes bouillies et bouillons de viande, poissons, Ɠufs, produits laitiers fermentĂ©s et cuits pelĂ©s, Ă©pĂ©pinĂ©s et bien cuits avec les viandes sous la forme de soupes et de ragoĂ»ts jusqu'Ă  ce que la diarrhĂ©e disparaisse complĂštement. Une fois les selles normalisĂ©es depuis au moins une semaine, introduisez lentement les lĂ©gumes, Ă  raison d'un Ă  la fois et par petites quantitĂ©s, avant de passer progressivement aux fruits Ă  coque, graines et fruits. Il est nĂ©cessaire d'Ă©quilibrer les repas afin que le pH de votre patient demeure normal. Tous les aliments protĂ©inĂ©s, tels que viandes, poissons, Ɠufs et fromage, laissent dans l'organisme une trace acide susceptible d'aggraver son Ă©tat. Les lĂ©gumes Ă©tant en revanche alcalins, ils accompagneront, cuits ou crus, les viandes, poissons et Ɠufs en quantitĂ© suffisante. Les fruits crus et les lĂ©gumes – lĂ©gumes verts en particulier – sont particuliĂšrement alcalisants. Le vinaigre de cidre de pomme Ă©galement, aussi est-il bon d'en consommer chaque jour ajoutez simplement une cuiller Ă  cafĂ© de vinaigre de cidre dans chaque verre d'eau de votre patient. Un verre d'eau chaude additionnĂ© de vinaigre de cidre constituera une excellente boisson alcalisante. Les aliments fermentĂ©s sont Ă©galement alcalisants. Il est trĂšs important d'Ă©viter les aliments industriels ou plus simplement les aliments emballĂ©s ou en conserve, car ils ont perdu la plupart des nutriments prĂ©sents dans les ingrĂ©dients frais entrĂ©s dans leur composition. Difficiles Ă  digĂ©rer, ils compromettent l'Ă©quilibre de la flore intestinale et contiennent gĂ©nĂ©ralement nombre de substances artificielles nocives, telles que conservateurs, colorants, additifs en E, etc. Efforcez-vous de vous procurer les aliments sous leur forme naturelle et aussi frais que possible. Évitez le four Ă  micro-ondes, qui dĂ©truit les aliments. Cuisinez et rĂ©chauffez les aliments sur le gaz ou au four traditionnel. Les aliments Ă  Ă©viter dans le rĂ©gime GAPS global Le sucre ainsi que tous les aliments qui en contiennent. La mĂ©lasse, le sirop d'Ă©rable, de maĂŻs et tout autre sirop L'aspartame sous toutes ses formes, car il s'agit d'un puissant neurotoxique. Les bonbons, gĂąteaux, biscuits, le chocolat et les crĂšmes glacĂ©es L'ensemble des boissons alcoolisĂ©es. Les adultes pourront Ă  l'occasion consommer un vin de qualitĂ© au repas, mais Ă©viteront biĂšres et alcool forts. Les conserves et autres aliments industriels lisez toujours les Ă©tiquettes, et mĂ©fiez-vous des sucres, du lactose, maltose, des amidons, farines de maĂŻs, conservateurs, colorants et levures. L'idĂ©al est de ne consommer aucun aliment industriel. Les cĂ©rĂ©ales riz, maĂŻs, orge, avoine, blĂ©, ainsi que tous aliments Ă  base de farine de blĂ© pain, pĂątes, biscuits, gĂąteaux et autres produits de boulangerie, panures et pĂątes Ă  crĂȘpes, sarrasin, quinoa, millet, semoule, Ă©peautre, semoule de blĂ© dur, tapioca, etc. Peut-ĂȘtre pourrez-vous, au bout d'un an Ă  un an et demi, rĂ©introduire progressivement le sarrasin, le millet et le quinoa fermentĂ©s pour commencer, mais ni le blĂ©, l'orge ou le riz. Les cĂ©rĂ©ales pour petit-dĂ©jeuner, aliments industriels sans quasiment la moindre valeur nutritionnelle, bourrĂ©s de sucre, de sel, d'acides gras trans et autres substances nocives. Ces cĂ©rĂ©ales devraient ĂȘtre Ă  tout jamais bannies de l'alimentation du patient. Les lĂ©gumes riches en amidon, ainsi que toutes les prĂ©parations qui en contiennent, tels que pommes de terre, navets, igname, topinambour et patate douce. Peut-ĂȘtre pourrez-vous, d'ici un an Ă  un an et demi, rĂ©introduire des pommes de terre nouvelles. Le lait demeure pour l'instant exclu. Votre patient peut toutefois consommer des produits laitiers tels que fromages naturels Ă  pĂąte cuite, yogourt nature maison, crĂšme fraĂźche ou crĂšme aigre, beurre et ghee non pasteurisĂ©s. Le lait contient de nombreuses substances pouvant poser problĂšme, telles que le lactose du sucre du lait, la casĂ©ine, des complexes immuns, etc. Les produits Ă  base de lait aigre lait ribot ne contiennent pas de lactose et sont prĂ©digĂ©rĂ©s par les microbes de fermentation qui les rendent trĂšs digestes. Il est conseillĂ© de n'utiliser que des laits biologiques et de n'introduire ces aliments qu'un Ă  la fois, en commençant par de petites vous n'ĂȘtes pas parvenu Ă  introduire de produits laitiers lors du rĂ©gime d'introduction, reportez-vous dans le livre citĂ© plus bas Ă  la partie consacrĂ©e aux produits laitiers qui indique comment introduire sans risque ces aliments. Si vous avez dĂ©jĂ  introduit yaourts, kĂ©fir et ghee maison dans le cadre du rĂ©gime d'introduction, vous pouvez passer progressivement aux crĂšmes fermentĂ©es et au beurre. Une fois ces aliments bien tolĂ©rĂ©s, essayez des fromages naturels longuement affinĂ©s. Vous pourrez prĂ©fĂ©rer les fromages de chĂšvre ou de brebis, souvent mieux tolĂ©rĂ©s que les fromages de vache. D'ici un an et demi Ă  deux ans et demi, une fois tous les produits laitiers fermentĂ©s introduits, votre patient sera peut-ĂȘtre en mesure de boire du lait biologique non pasteurisĂ©, que vous introduirez progressivement en commençant par une Ă  deux cuillĂšres Ă  cafĂ© par jour. Les patients GAPS ne devraient jamais consommer de lait pasteurisĂ© ! Les jus de fruits, hormis ceux fraĂźchement pressĂ©s. Les jus industriels sont malheureusement source de sucres raffinĂ©s et peuvent contenir de nombreux champignons et moisissures pouvant nuire Ă  votre patient. Les haricots et autres lĂ©gumineuses sont gĂ©nĂ©ralement difficiles Ă  digĂ©rer. Les deux variĂ©tĂ©s qui Ă©chappent Ă  la rĂšgle sont les haricots blancs, fermentĂ©s et cuisinĂ©s par vos soins, et les haricots verts. Les prĂ©parations industrielles de haricots Ă  la sauce tomate sont Ă  Ă©viter du fait de leur teneur de prĂšs de 40% de sucre. Pour prĂ©parer vos propres haricots, inspirez-vous des recettes proposĂ©es dans la rubrique recettes du site et du livre citĂ© plus bas. Le cafĂ© est trĂšs irritant pour les intestins, aussi Ă©vitez-le, tout comme les thĂ©s forts, Ă©galement dĂ©conseillĂ©s. Les infusions de plantes sans arĂŽme et de gingembre sont un remĂšde de grand-mĂšre bien connu pour venir Ă  bout des problĂšmes digestifs. Les boissons de type sodas sont Ă  proscrire, car bourrĂ©es de sucre et de substances chimiques trĂšs nocives pour les personnes souffrant d'un syndrome GAP. Tous les aliments contenant des ingrĂ©dients tels que colorants, conservateurs, arĂŽmes et autres substances chimiques. Le soja et tous ses dĂ©rivĂ©s. Le soja perturbe les fonctions thyroĂŻdienne et hormonale par sa teneur en composĂ©s similaires aux ƓstrogĂšnes. Il est important d'Ă©viter tous les ƓstrogĂšnes de synthĂšse, tels ceux du soja, de la pilule contraceptive ainsi que de nombreux mĂ©dicaments, produits de nettoyage chimiques, lessives, produits de toilette, etc. Les aliments autorisĂ©s dans le rĂ©gime GAPS global Achetez les viandes, poissons et fruits de mer frais ou congelĂ©s, en Ă©vitant les produits fumĂ©s, les salaisons ainsi que tout autre mode de conservation. Votre patient consommera chaque jour des viandes gĂ©latineuses viande entourant les os, des articulations, peau et viande des volailles. Il est important qu'il consomme toutes les graisses de la viande, les viandes maigres issues du muscle Ă©tant moins utiles aux patients GAP. Foie et autres abats seront consommĂ©s rĂ©guliĂšrement. CuisinĂ©s de n'importe quelle maniĂšre, ils sont trĂšs nourrissants et constituent le meilleur remĂšde pour rĂ©soudre de nombreuses carences nutritionnelles. ƒufs le jaune est Ă  consommer de prĂ©fĂ©rence cru, le blanc lĂ©gĂšrement cuit Ă  la maniĂšre des oeufs Ă  la coque ou au plat. Veillez Ă  vous procurer des Ɠufs biologiques de qualitĂ©, idĂ©alement issus de poules Ă©levĂ©es en parcours libre. Votre patient consommera au moins deux Ă  trois oeufs par jour, particuliĂšrement bons pour restaurer les fonctions neurologiques. Les lĂ©gumes frais sont conseillĂ©s tous les types de lĂ©gumes, Ă  l'exclusion des lĂ©gumes riches en amidon tels que pommes de terre, panai, patate douce, artichaut de JĂ©rusalem et igname. Les lĂ©gumes pourront ĂȘtre cuits Ă  la vapeur, en ragoĂ»ts, grillĂ©s ou frits. Il est particuliĂšrement conseillĂ© de les consommer sous forme de soupes maison, ou mijotĂ©s - avec beaucoup d’ail ajoutĂ© en fin de cuisson. Votre patient consommera Ă  chaque repas beaucoup de lĂ©gumes cuits, Ă  la fois plus digestes et plus nourrissants que les cruditĂ©s. Il est Ă©galement important de servir Ă  chaque repas ou en guise de collation des lĂ©gumes fermentĂ©s et des cruditĂ©s sous la forme de salades assaisonnĂ©es d'huile d'olive et de jus de citron fraĂźchement pressĂ©. CruditĂ©s et lĂ©gumes fermentĂ©s favorisent la digestion des protĂ©ines et la dĂ©toxication. En cas de diarrhĂ©e, cuisez tous les lĂ©gumes jusqu'Ă  ce que celle-ci prenne fin. Fruits frais bien mĂ»rs Ă  l'issue du rĂ©gime d'introduction, introduisez progressivement des fruits de saison produits localement et bien mĂ»rs. Vous commencerez par proposer au patient un peu de fruit dĂšs le matin ainsi qu'entre les repas. Les fruits seront toutefois exclus en cas de diarrhĂ©e. Une fois la diarrhĂ©e terminĂ©e, vous pourrez rĂ©introduire des fruits cuits pelĂ©s, Ă©pĂ©pinĂ©s et bien cuits, avec une bonne dose de beurre, de ghee ou d'huile de noix de coco, avant de passer progressivement Ă  de petites doses de fruits crus. L'avocat est un fruit aux propriĂ©tĂ©s nutritives remarquables. Bien mĂ»r, il sera servi en accompagnement des viandes, poissons, fruits de mer et salades. Le beurre est prĂ©fĂ©rable aux soi-disant substituts diĂ©tĂ©tiques. Vous l'utiliserez pour cuisiner ou pour assaisonner les plats. Achetez du beurre biologique non salĂ©, car le beurre ordinaire contient beaucoup de pesticides et d'antibiotiques issus de l'alimentation des vaches. L'huile d'olive pressĂ©e Ă  froid est excellente. Vous en assaisonnerez gĂ©nĂ©reusement salades et plats cuisinĂ©es. Il est prĂ©fĂ©rable de ne pas l'utiliser pour la cuisson, qui en modifie la structure chimique. Pour les fritures, privilĂ©giez les graisses animales, telles que la graisse de porc, le lard, la graisse d'agneau, de canard, d'oie, le ghee et le beurre. L'huile de coco et l'huile de palme sont des huiles vĂ©gĂ©tales parfaites pour la cuisson qui n'en modifie pas la structure chimique ce qui permet d'ailleurs de les rĂ©utiliser. RĂ©cupĂ©rez les graisses de vos viandes rĂŽties et Ă©vitez toutes les huiles de cuisson vĂ©gĂ©tales, margarines et autres et matiĂšres grasses industrielles, trĂšs nocives pour la santĂ©. Les fruits Ă  coque et les graines constituent une excellente source de trĂšs bons nutriments. Vous les achĂšterez dĂ©cortiquĂ©s mais ni salĂ©s, grillĂ©s, enrobĂ©s ou accommodĂ©s d'aucune autre maniĂšre. Ils apporteront au patient nombre d'acides gras essentiels et de aliments contiennent toutefois des inhibiteurs enzymatiques qui peuvent en rendre la digestion difficile. Si cela semble ĂȘtre le cas pour votre patient, essayez dĂšs que vous les achetez d'Ă©liminer ces enzymes inhibiteurs. Pour cela, laissez-les tremper une nuit dans de l'eau salĂ©e une cuillĂšre Ă  soupe de sel de mer par litre d'eau, Ă©gouttez-les le matin, rincez le sel, et dĂ©shydratez-les au four Ă  une tempĂ©rature de 50°C pendant 3 Ă  24 heures en vĂ©rifiant rĂ©guliĂšrement le sĂ©chage, variable selon les espĂšces. Les fruits Ă  coque et les graines peuvent ĂȘtre Ă©galement consommĂ©s directement aprĂšs trempage, sans dĂ©shydratation prĂ©alable. Une fois le sĂ©chage terminĂ©, placez-les dans un rĂ©cipient hermĂ©tique ou un sac en plastique bien fermĂ©. Bien croquants, les fruits Ă  coque et les graines constitueront une excellente collation en complĂ©ment de fruits secs. Vous pourrez Ă©galement moudre graines de tournesol et de potiron sous forme de farine qui vous servira Ă  prĂ©parer vos pains, crĂȘpes, ou mĂȘme des gĂąteaux maison en vous inspirant des recettes proposĂ©es dans le livre GAPS. Amandes moulues et farines d'amandes sont Ă©galement disponibles en boutique diĂ©tĂ©tique. Si votre enfant apprĂ©cie les boissons lactĂ©es, les laits de fruits Ă  coque et de graines remplaceront le lait animal pendant la rĂ©introduction progressive des produits laitiers. Vous pouvez prĂ©parer du lait Ă  partir d'amandes, de graines de tournesol et de sĂ©same ou encore de pignons de pin. Les amandes Ă©mondĂ©es donnent toutefois les meilleurs rĂ©sultats. Vous pouvez ajouter une cuillĂšre Ă  cafĂ© de graines de lin pour Ă©paissir le lait. Mettez Ă  tremper le contenu d'une tasse d'amandes pendant 12 Ă  24 heures et Ă©gouttez. Mixez ensuite avec de l'eau dans un robot mĂ©nager, dans une proportion d'une Ă  deux tasses d'eau pour une tasse de fruits Ă  coque/graines. Un bon robot mĂ©nager vous permettra de bien Ă©craser les fruits Ă  coque et les graines afin d'obtenir une pĂąte que vous pourrez ensuite dĂ©layer avec de l'eau. Mixez bien et filtrez le tout avec un morceau de gaze ou une passoire fine afin de rĂ©cupĂ©rer le lait. Vous pouvez ajouter lors du mixage des dates ou des raisins prĂ©alablement trempĂ©s qui, une fois mixĂ©s, sucreront le lait. Si le lait vous semble trop riche, ajoutez simplement de l'eau. Vous pouvez Ă©galement ajouter du jus de pomme ou de carotte fraĂźchement pressĂ©e qui parfumera la boisson et en amĂ©liorera les qualitĂ©s nutritives. Une mĂȘme tasse d'amandes mixĂ©es peut servir plusieurs fois. Conservez simplement la pĂąte couverte d'eau au rĂ©frigĂ©rateur. Vous pouvez Ă©galement rĂ©aliser du lait de noix de coco. Pour cela, portez Ă  Ă©bullition sans faire bouillir une tasse de noix de coco rĂąpĂ©e dĂ©shydratĂ©e et une tasse d'eau. Laissez refroidir et mixez bien le tout au robot mĂ©nager. Filtrez ensuite avec un morceau de gaze ou une passoire fine. Il est conseillĂ© de remplacer le sel de table par du sel non traitĂ© car le sel industriel ne contient plus guĂšre que du chlorure de sodium. L'organisme ayant besoin de minĂ©raux, les sels naturels non lavĂ©s sont Ă  privilĂ©gier. Vous pourrez vous procurer d'excellents sels non lavĂ©s de la marque Celtic Seal Salt ou encore des cristaux de sel de l'Himalaya. La consommation quotidienne d'ail est essentielle pour normaliser la flore intestinale et stimuler le systĂšme immunitaire. L'ail sera servi cru avec les viandes, ou cuit avec vos plats. L'objectif est de faire consommer Ă  votre patient une tĂȘte entiĂšre par jour et pas seulement quelques gousses. Le miel artisanal est le seul aliment sucrant autorisĂ© outre les fruits secs, qui seront privilĂ©giĂ©s dans les pĂątisseries. Un miel artisanal produit localement sera probablement le plus sĂ»r. Vous trouverez dans le livre citĂ© plus bas une liste alphabĂ©tique d'aliments conseillĂ©s et Ă  proscrire. Exemple de menu Commencez la journĂ©e par un verre d'eau plate, minĂ©rale ou filtrĂ©e, additionnĂ©e d'une rondelle de citron. L'eau sera Ă  tempĂ©rature ambiante. Servez ensuite un bol de yaourt maison ou de kĂ©fir. Vous pouvez Ă©galement, au lieu de servir l'eau et le yoghourt/kĂ©fir Ă  part, proposer au lever une boisson rafraĂźchissante en mĂ©langeant une demi-tasse de yoghourt/kĂ©fir et une demi-tasse d'eau. Si vous disposez d'une centrifugeuse, votre patient pourra commencer la journĂ©e par un verre de jus de fruits/lĂ©gumes fraĂźchement pressĂ©s et allongĂ©s d'eau. Vous pouvez prĂ©parer toutes sortes de jus, mais efforcez-vous d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale de conserver une proportion de 50 % d'ingrĂ©dients thĂ©rapeutiques carotte, un peu de betterave pas plus de 5% du mĂ©lange, cĂ©leri, chou, laitue, lĂ©gumes verts Ă©pinards, persil, aneth, basilic, feuilles d'ortie fraĂźches, fanes de betterave ou de carottes, chou rouge ou blanc, et 50 % d'ingrĂ©dients plus plaisants afin de masquer le goĂ»t des ingrĂ©dients thĂ©rapeutiques ananas, pomme, orange, pamplemousse, raisin, mangue, etc. Votre patient consommera ces jus tels quels, mĂ©langĂ©s Ă  du yogourt/kĂ©fir ou allongĂ©s l'eau. Notre organisme suit chaque jour un cycle de 24 heures alternant des phases d'activitĂ© et de repos, d'alimentation et de nettoyage dĂ©toxication. L'organisme est en mode nettoyage ou dĂ©toxication de 4 Ă  10 heures du matin environ. Ceci est la raison pour laquelle beaucoup d'entre nous n'avons pas faim au rĂ©veil. La consommation d'eau, de yogourt/kĂ©fir et de jus fraĂźchement pressĂ©s facilite ce processus, tandis qu'alimenter l'organisme Ă  ce moment-lĂ  interfĂšre avec la phase de dĂ©toxication. Il est prĂ©fĂ©rable de prendre le petit dĂ©jeuner vers 10 heures, une fois la dĂ©toxication terminĂ©e et l'organisme prĂȘt Ă  ĂȘtre alimentĂ©. C'est gĂ©nĂ©ralement le moment auquel nous commençons Ă  avoir faim, signe que la dĂ©toxication est terminĂ©e. Les enfants peuvent ĂȘtre prĂȘts Ă  prendre leur petit-dĂ©jeuner beaucoup plus tĂŽt que les adultes. Petit dĂ©jeuner Variante du petit dĂ©jeuner anglais oeufs cuits selon les goĂ»ts du patient, accompagnĂ©s de saucisses et de lĂ©gumes, certains cuits, d'autres crus sous forme de salade tomate, concombre, oignons, cĂ©leri, lĂ©gumes verts en salade et/ou d'avocat et/ou de viande. Il est prĂ©fĂ©rable que seul le blanc de l’oeuf soit cuit. Assaisonnez abondamment les salades et les Ɠufs d'huile d'olive. Ajoutez aux salades une cuillĂšre Ă  soupe de graines de tournesol et/ou de sĂ©same ou de citrouille trempĂ©es ou germĂ©es. Les saucisses intĂ©gralement Ă  base de viande grasse hachĂ©e seront uniquement salĂ©es et poivrĂ©es lĂ©gumes frais et herbes peuvent ĂȘtre Ă©galement ajoutĂ©s au mĂ©lange. Veillez Ă  ce que les saucisses ne contiennent ni aromates industriels, ni monosodium glutamate. Je vous invite Ă  trouver un boucher qui vous fabrique sur commande des saucisses pure viande. Avocat avec des restes de viande, de poisson ou des coquillages, lĂ©gumes crus et cuits, citron et huile d'olive pressĂ©e Ă  froid. Servez le tout avec une tasse de bouillon de viande chaud, sans oublier d'ajouter des aliments probiotiques. Des crĂȘpes Ă©paisses façon "pancakes", Ă  base de farine d’olĂ©agineux seront apprĂ©ciĂ©es le week-end, lorsque vous avez plus le temps de cuisiner le matin. Ces crĂȘpes sont dĂ©licieuses avec du beurre, de la crĂšme aigre . Des baies, fraĂźches ou dĂ©congelĂ©es et mixĂ©es dans du miel, feront une dĂ©licieuse confiture pour accompagner les crĂȘpes. Servez avec un thĂ© lĂ©ger au citron, au gingembre ou Ă  la menthe. DĂźner Soupe de lĂ©gumes maison ou ragoĂ»t dans un bouillon de viande maison. Avocat en accompagnement des viandes, poissons, fruits de mer et lĂ©gumes cuits et/ou cruditĂ©s. Assaisonnez d'huile d'olive et de citron et servez en boisson une tasse de bouillon de viande chaud avec un peu de yoghourt/kĂ©fir. N'importe quel plat de viande/poisson accompagnĂ© de lĂ©gumes. Souper L'un des plats servis au dĂ©jeuner ou au petit-dĂ©jeuner. AprĂšs le dĂźner, une demi-tasse de yogourt ou kĂ©fir. La fin du rĂ©gime GAPS Ce rĂ©gime devrait ĂȘtre maintenu de maniĂšre stricte pendant au moins un an et demi Ă  deux ans. Selon la gravitĂ© des symptĂŽmes, certains patients rĂ©cupĂšreront rapidement, d'autres beaucoup plus lentement. Vous attendrez que la digestion soit normalisĂ©e pendant au moins six mois avant d'essayer des aliments non autorisĂ©s dans le cadre de ce rĂ©gime. Ne vous prĂ©cipitez pas pour cette Ă©tape. Les premiers aliments que vous pourrez introduire seront les pommes de terre nouvelles et les cĂ©rĂ©ales sans gluten, prĂ©alablement fermentĂ©es sarrasin, millet et quinoa. Vous verrez dans la section recettes comment fermenter les graines. Une fois de plus, introduisez un aliment Ă  la fois, en commençant toujours trĂšs progressivement donnez au patient une petite quantitĂ© du nouvel aliment et observez les Ă©ventuelles rĂ©actions pendant deux Ă  trois jours. En l'absence de difficultĂ©s, digestives ou autre, augmentez progressivement les quantitĂ©s. S'il s'agit de fĂ©culents, n'oubliez pas de les accommoder avec une bonne quantitĂ© de matiĂšre grasse beurre, huile d'olive, huile de noix de coco ou toute graisse animale afin de ralentir la digestion des amidons. Ne vous prĂ©cipitez pas pour introduire ces nouveaux aliments, votre patient aura peut-ĂȘtre besoin de plusieurs mois pour les tolĂ©rer correctement. Une fois les pommes de terre nouvelles et les graines fermentĂ©es introduites, essayez de prĂ©parer du levain avec une farine de blĂ© ou d'orge de bonne qualitĂ©. Vous pourrez prĂ©parer des crĂȘpes ou du pain avec ce levain. Une fois le levain bien tolĂ©rĂ©, peut-ĂȘtre pourrez-vous acheter des pains de levain de qualitĂ©. Vous allez peut-ĂȘtre constater Ă  ce stade que votre patient parvient maintenant Ă  digĂ©rer le sarrasin, le millet et le quinoa sans fermentation prĂ©alable avant cuisson. Cela signifie que vous allez pouvoir commencer Ă  introduire progressivement fĂ©culents, graines et lĂ©gumineuses. VOTRE PATIENT NE DEVRAIT PLUS JAMAIS RENOUER AVEC L'ALIMENTATION TYPIQUES DU MONDE MODERNE, QUI FONT LA PART BELLE AU SUCRE, AUX INGRÉDIENTS TRANSFORMÉS ET AUTRES ALIMENTS » NOCIFS. PROFITEZ DES ANNÉES DE SUIVI DU PROTOCOLE GAPS POUR INSTAURER DE BONNES HABITUDES ALIMENTAIRES À VIE ! En conclusion Le rĂ©gime GAPS semble Ă  premiĂšre vue compliquĂ©. Il s'agit toutefois d'une alimentation saine, qui permettra Ă  votre patient de soigner et de reconstituer le revĂȘtement de sa paroi intestinale et de s'appuyer sur des bases solides et saines pour le reste de son existence. En d'autres termes, les patients GAPS n'auront pas besoin de suivre un rĂ©gime particulier pendant le reste de leur vie dĂšs que leur systĂšme digestif commence Ă  fonctionner normalement, ils peuvent introduire progressivement la plupart des aliments de qualitĂ© consommĂ©s Ă  travers le monde. Certains atteindront cet objectif en deux ans, d'autres mettront plus longtemps, selon l'Ăąge et l'intensitĂ© des symptĂŽmes. Les enfants rĂ©cupĂšrent gĂ©nĂ©ralement plus rapidement que les adultes. Une fois mis en place, le rĂ©gime GAPS n'est pas plus compliquĂ© qu'une cuisine familiale classique. Les courses sont Ă©galement trĂšs simples il suffit d'acheter des produits frais et non traitĂ©s. Ressources Sur cette page, vous avez trouvĂ© les informations essentielles pour mettre en place le rĂ©gime GAPS. Toutefois, si vous avez besoin de ressources ou conseils supplĂ©mentaires recettes illustrĂ©es et classĂ©es par phases d'introduction, tableau rĂ©capitulatif du rĂ©gime, synthĂšse des aliments ajoutĂ©s Ă  chaque Ă©tape, plan de menu, cahier d'observation, liste de l'Ă©quipement idĂ©al, liste des complĂ©ments alimentaires recommandĂ©s, liste des principales rĂ©actions d'Herxheimer, test de sensibilitĂ©, programme d'introduction des produits laitiers en 6 phases, etc., nous conseillons cet ouvrage Guide et recettes pour manger GAPS. Ce guide et livre de recettes a Ă©tĂ© conçu afin de faciliter la mise en place de la thĂ©rapeutique GAPS. Autres lectures conseillĂ©es Le syndrome entĂ©ropsychologique - GAPS Livre de rĂ©fĂ©rence permettant de comprendre comment et pourquoi ce rĂ©gime marche, pourquoi d'autres rĂ©gimes ne sont pas adaptĂ©s aux patients GAPS, et en savoir plus sur ce protocole alimentaire. Histoires GAPS - 51 tĂ©moignages Oui, GAPS ça marche! En lisant ces tĂ©moignages, vous n'aurez qu'une envie vous mettre vous aussi au rĂ©gime GAPS pour bĂ©nĂ©cier des bienfaits d'un microbiote sain. ComplĂ©ments GAPS recommandĂ©s Equipement GAPS recommandĂ© Lectures conseillĂ©es Quel fruit et quel lĂ©gume en j ? Il est bon d’ajouter des fruits et lĂ©gumes Ă  votre alimentation pour une variĂ©tĂ© d’avantages pour la santĂ©. Ils sont faibles en calories et riches en nutriments essentiels. Ce qui en fait une option alimentaire prĂ©fĂ©rĂ©e pour perdre du poids. Ils peuvent Ă©galement vous aider Ă  Ă©viter certaines maladies. Il existe de nombreuses variĂ©tĂ©s de fruits et lĂ©gumes et de nombreuses façons de les prĂ©parer, de les cuisiner et de les servir. Dans les lignes qui suivent, nous nous intĂ©resserons Ă  chaque fruit et lĂ©gume en j. Fruits dont le nom commence par j »La jacqueLe jujubeLe jaboticabaLĂ©gumes dont le nom commence par j » Fruits dont le nom commence par j » La jacque, le jujube et le jaboticaba sont les fruits dont les noms commencent par j ». Également appelĂ©e pomme jacque, la jacque est le fruit du jacquier Artocarpus heterophyllus. Le jujube, lui, est le fruit du jujubier Ziziphus zizyphus. Or, le jaboticaba ou guapuru est le fruit de Plinia cauliflora, un arbre appartenant Ă  la famille des MyrtacĂ©es. La jacque Le jacquier s’adapte bien aux plaines tropicales et il porte le plus gros fruit de tous les arbres. Ce fruit, peut atteindre jusqu’à 55 kg, avec une longueur de 90 cm et un diamĂštre de 50 cm. Le fruit ellipsoĂŻdal possĂšde une coquille dure et gommeuse. Il est constituĂ© d’un noyau fibreux blanchĂątre d’environ 5 Ă  10 centimĂštres d’épaisseur. Il peut y avoir environ 100 Ă  500 graines par fruit. La pomme jacque mĂ»re est naturellement sucrĂ©e, avec un arĂŽme subtil d’ananas ou de banane. Elle peut ĂȘtre utilisĂ©e pour faire une variĂ©tĂ© de plats, y compris des crĂšmes pĂątissiĂšres et des gĂąteaux. Les graines des fruits mĂ»rs sont Ă©galement comestibles. Elles ont un goĂ»t laiteux et sucrĂ© comparable Ă  celui des noix du BrĂ©sil. Elles peuvent ĂȘtre bouillies, cuites au four ou rĂŽties. La pulpe comestible contient 74% d’eau, 23% de glucides, 2% de protĂ©ines et 1% de matiĂšres grasses. C’est une bonne source de vitamine B6. Elle contient des niveaux modĂ©rĂ©s de vitamine C et de potassium. Le jujube Ce fruit comestible est semblable Ă  une datte. Doux et riche en fibres, le jujube est une bonne source de vitamines A, C et B. il contient Ă©galement des minĂ©raux comme le fer, le phosphore et le calcium. Riche en vitamines, minĂ©raux, acides gras et autres composĂ©s organiques favorables Ă  la santĂ©, le jujube a de nombreux avantages pour le sommeil, l’humeur, la santĂ© gĂ©nĂ©rale et la protection contre les maladies. Le jujube contient de puissants antioxydants, qui aident Ă  rĂ©parer et Ă  limiter les dommages cellulaires. Ces antioxydants aident Ă  rĂ©duire le stress oxydatif et l’inflammation nocifs. Les pouvoirs antioxydants du Jujube peuvent offrir de nombreux avantages et protections, notamment pour le foie et le systĂšme cardiovasculaire. Le jaboticaba Cet arbre Ă  feuillage persistant peut atteindre une hauteur de 15 mĂštres s’il n’est pas taillĂ©. D’aspect semblable Ă  un raisin, le fruit est une baie de 3 Ă  4 cm de diamĂštre. Une peau Ă©paisse, violette et astringente recouvre une chair gĂ©latineuse douce, blanche ou rosĂ©e. EnrobĂ©es dans la chair se trouvent une Ă  quatre grosses graines, dont la forme varie en fonction de l’espĂšce. La pulpe du jaboticaba contient peu de calories et de glucides, mais renferme de grandes quantitĂ©s de vitamine C et d’autres vitamines telles que la vitamine E, l’acide folique, la niacine, la thiamine et la riboflavine. Elle contient Ă©galement des minĂ©raux tels que le potassium, le calcium, le magnĂ©sium, le fer, le phosphore, le cuivre, le manganĂšse et le zinc. Le jus de Jaboticaba est riche en antioxydants qui aident Ă  prĂ©venir le dĂ©veloppement de maladies telles que le diabĂšte, les maladies cardiaques et d’autres maladies. LĂ©gumes dont le nom commence par j » Un seul lĂ©gume a son nom qui commence par j » il s’agit du jicama. Le jicama est la racine tubĂ©reuse comestible de Pachyrhizus erosus, une plante grimpante appartenant Ă  la famille botanique des FabacĂ©es. Le jicama est un lĂ©gume-racine fĂ©culent semblable Ă  une pomme de terre ou Ă  un navet. La racine tubĂ©reuse a un goĂ»t lĂ©gĂšrement sucrĂ©, mais elle est faible en sucre. Ce qui en fait un bon choix de glucides pour les personnes atteintes de diabĂšte et celles qui tentent un rĂ©gime pauvre en sucre. Un seul lĂ©gume a son nom qui commence par j » il s’agit du jicama. Le jicama est la racine tubĂ©reuse comestible de Pachyrhizus erosus, une plante grimpante appartenant Ă  la famille botanique des FabacĂ©es. Sa chair est juteuse et croquante, avec une saveur de noisette. Certains pensent que son goĂ»t se situe entre celui d’une pomme de terre et d’une poire. D’autres pensent qu’il est proche de celui de la chĂątaigne d’eau. Le jicama est une excellente source de vitamine C. La vitamine C est un puissant antioxydant qui agit pour limiter le stress oxydatif, renforcer le systĂšme immunitaire et favoriser la production de collagĂšne. Ce lĂ©gume aide aussi Ă  la santĂ© des articulations et des ligaments. Le jicama contient Ă©galement du potassium, qui aide Ă  abaisser la tension artĂ©rielle en relaxant les vaisseaux sanguins. De plus, le jicama peut amĂ©liorer la circulation car il contient du fer et du cuivre, tous deux nĂ©cessaires Ă  la santĂ© des globules rouges. Le jicama est Ă©galement une source naturelle de nitrate. Je suis Lucie, Maman de 2 adorables enfants. Et qui dit grossesse et trentaine passĂ©e dit Attention Ă  sa ligne ! ». IntĂ©ressĂ©e par la nutrition et dĂ©sireuse de partager mes connaissances acquises dans le domaine, c’est tout naturellement que ce site a vu le jour en 2016. EpaulĂ©e par mon mari pour la partie technique et en contact avec plusieurs diĂ©tĂ©ticiennes, j’espĂšre vous apporter un regard unique et pertinent sur les sujets autour de l’alimentation et de la perte de poids.

dont le régime alimentaire est constitué de fruits